Des sources d’information égyptiennes ont fait part de l’opposition du Caire au plan de Washington visant à dépêcher des renforts vers le nord syrien pour remplacer les militaires américains.
À la suite de la décision de Washington de retirer ses troupes de la Syrie, l'Égypte a informé le gouvernement américain qu’elle s’opposait à l’envoi d’une force vers le territoire syrien.
L’Égypte a également insisté sur son impartialité dans la crise syrienne et son soutien au gouvernement légitime de Damas face aux groupes terroristes.
Le gouvernement américain projette de déployer une force arabe en Syrie, financée par l’Arabie saoudite, les Émirats et le Qatar.
Le déploiement d’une force conjointe en Syrie permettrait aux États-Unis de retirer progressivement les 2 000 militaires américains opérant en Syrie.
Depuis son arrivée au pouvoir le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a toujours soutenu l’intégrité territoriale de la Syrie.